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Nos Impôts, l’Armement et Israël : Ce Qu’on Sait Vraiment


(AUDIO) Nos Impôts, l’Armement et Israël Ce Qu’on Sait Vraiment

En France, il est difficile d'éviter que nos impôts servent indirectement à financer certaines choses auxquelles on n'adhère pas forcément. C'est le cas avec l'armement. Une partie de l’argent qu’on paie via la TVA, l’impôt sur le revenu, ou d’autres taxes est utilisée pour financer le budget national, qui inclut les dépenses militaires. Le problème ? Des entreprises françaises d’armement vendent des équipements à Israël, ce qui peut poser question quand on est sensible au conflit israélo-palestinien.


Mais Comment Nos Impôts Sont-ils Utilisés Exactement ?


Chaque année, les impôts que nous payons vont dans le grand budget de l’État. Dedans, il y a une partie pour la santé, une autre pour l’éducation, mais aussi une grosse somme pour la défense et l’industrie militaire. Cet argent sert à soutenir des entreprises françaises comme Dassault Aviation (les fameux avions de chasse), Thales (les radars et les technologies) et Nexter (les chars d’assaut et autres véhicules blindés). Ces entreprises développent des équipements ultrasophistiquées… et ensuite, certaines vendent ces équipements à des pays étrangers, dont Israël.


En gros, même si nos impôts ne financent pas directement Israël, ils permettent à l’industrie militaire française de se développer, et ce sont ces entreprises qui ensuite vendent une partie de leurs produits à Israël.


Pourquoi La France Ne Boycotte-t-elle Pas Directement ?


La France a des alliances stratégiques et économiques avec beaucoup de pays, y compris Israël. Pour l’État, vendre du matériel de défense à un pays comme Israël répond à des intérêts économiques et géopolitiques. C’est un partenaire clé dans la région du Moyen-Orient, et des échanges économiques importants existent entre les deux pays.


Mais il y a un autre problème : en France, appeler publiquement au boycott d’un pays ou de ses produits (comme Israël) est en fait interdit par la loi. La loi Lellouche de 2009 dit que ce type d’appel est une forme de discrimination, et depuis, la justice l’a confirmée. Pour le gouvernement, cette loi est censée éviter les tensions, mais pour certains, elle limite la liberté d’expression.


Que Peut-on Faire Alors ?


Si tu trouves que cet argent public, indirectement lié à l’armement vendu à Israël, est en contradiction avec tes valeurs, quelques options existent pour faire entendre ton avis :


1. Écrire à tes élus : Les députés et les sénateurs décident de comment est réparti le budget de l’État. Tu peux leur écrire pour exprimer ton avis sur la question et demander plus de transparence.


2. Sensibiliser les gens autour de toi : Beaucoup ne savent pas où va l’argent des impôts. En informant, tu peux aider à faire prendre conscience des choix budgétaires du gouvernement.


3. Soutenir des associations : Des ONG militent pour une gestion plus éthique de l’argent public. Soutenir ces organisations peut être une bonne manière d’agir.


4. Faire des choix de consommation : Même si le boycott officiel est interdit, rien n’empêche de choisir d’acheter (ou pas) des produits d’une certaine provenance.


En Résumé


La question de l’utilisation des impôts pour financer indirectement l’armement est complexe, surtout quand certains de ces équipements finissent dans des pays comme Israël. Pour un citoyen, il est difficile de contrôler où va son argent une fois dans les caisses de l’État, surtout que les choix de dépenses sont souvent influencés par des enjeux géopolitiques plus grands.


Bref, si tu souhaites que tes impôts ne financent pas indirectement des politiques que tu n’approuves pas, il est possible de faire des choix personnels et de te mobiliser, mais il reste des limites liées aux décisions politiques nationales.

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